Le jeûne est très certainement l’un des moyens d’autoguérison les plus anciennes. En effet le jeûne a ses, ses principes, différents types de jeûnes (en l’occurrence ici le jeûne intermittent), et une histoire et bienfaits du jeûne, et enfin, comment le pratiquer.
Même dans la nature, les animaux cessent instinctivement de manger quand ils sont malades ou blessés. Le jeûne complet consiste à s’abstenir de tout aliment (solide et liquide), à l’exception de l’eau, pendant une période plus ou moins longue dans le but de reposer, détoxiquer et régénérer l’organisme.
Qu’est-ce que le jeûne ?
Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture, accompagnée ou pas d’une privation de boisson. Le jeûne partiel ou complet fait partie intégrante de la pratique de certaines religions (carême, ramadan, Kippour etc.). Il a des règles, contours et durées différentes selon les contextes, les croyances et surtout les objectifs visés (Rééquilibrage alimentaire, body challenge, régimes, activités sportives, alimentation intuitive…)
D’un point de vue médical et physiologique, on considère que la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptations physiologiques qui sont l’héritage du lent processus de l’évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus). Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN. Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline. Mal contrôlé ou trop prolongé, il peut conduire à la mort.
Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?
Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline. Mal contrôlé ou trop prolongé, il peut conduire à la mort.
Parmi les tendances alimentaires actuelles, il y a le jeûne intermittent. Plus qu’un régime, cette nouvelle manière de s’alimenter aurait de très nombreux avantages santé. Jeûner pour maigrir serait même devenu le nouveau secret minceur. Dans cet article, découvrez les réels avantages du jeûne et comment le pratiquer avec une journée type de menu spécial fasting.
Quels sont ses bienfaits pour la santé ?
En allégeant le corps des toxines qui l’encombrent, le jeûne intermittent permet de corriger des états de fatigue : le sommeil s’améliore dès le 1er jour et le tonus revient au bout du 3ème. Le teint se clarifie également et la peau est en meilleure santé. “Il permet une perte de poids de l’ordre d’1 kg par semaine, dans le cadre d’un jeûne suivi sur une semaine complète”, précise le nutritionniste.
Le jeûne permettrait également une diminution de la douleur, de la rigidité et de la consommation d’AINS chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Cette méthode alimentaire améliorerait également la concentration, selon une étude parue dans le magazine International Journal of Obesity2 en favorisant le renouvellement des neurones dans le cerveau.
Avantages du jeûne intermittent
S’il est suivi sur une coûte durée, parce que les apports alimentaires sont répartis sur deux voire trois repas, ce mode alimentaire n’est pas déséquilibré et n’entraîne ni carences, ni fatigue ;
- Il est un allié santé : il améliore le système digestif, le sommeil, la qualité de la peau, apporte un regain de tonus, soulage les douleurs en cas de polyarthrite rhumatoïde et assure le bon fonctionnement du cerveau ;
- Il permet de perdre du poids, de l’ordre de 1Kg par semaine ;
- Il est compatible avec les régimes spéciaux que sont les régimes végétariens, végétaliens, sans gluten, sans lactose, sans sel, casher et halal ;
- Il peut être de courte durée.
Inconvénients du jeûne intermittent
Si le jeûne dure par trop longtemps et n’est pas encadré, il peut entraîner des carences importantes, une fonte musculaire ainsi qu’une reprise du poids perdu. La Haute Autorité de Santé recommande de ne pas perdre plus de 1 à 2 kilos par mois ;
Il peut être responsable de troubles du comportement alimentaire, des compulsions pour le sucré ;
Ce mode alimentaire peut devenir désociabilisant s’il est mal géré : sauter le dîner par exemple, limite les sorties avec l’entourage.
Quels sont les aliments autorisés ?
Sur les repas de la journée non jeûnés, tous les aliments sont autorisés : céréales et légumineuses, viandes, poissons et œufs, produits laitiers, fruits et légumes, même pâtisseries et confiseries.
En revanche, sur le repas jeûné, seuls l’eau, les bouillons et les tisanes sont autorisés.
Quels sont les aliments interdits ?
Sur les deux-trois repas principaux, si le jeûne intermittent a pour objectif une perte de poids, les sucreries, pâtisseries, confiseries… sont à éviter.
Au cours du repas jeûné, l’alimentation solide est interdite. “Le café est aussi déconseillé car il demande un travail de digestion au foie”, précise Raphaël Gruman.
Est-il dangereux pour la santé ?
Réalisé trop longtemps et sans surveillance médicale, le jeûne pourrait être à l’origine d’effets délétères sur l’organisme. En premier lieu, des étourdissements et des maux de tête. S’il se poursuit, il peut être à l’origine d’une fonte musculaire et de carences en macronutriments notamment les protéines, ainsi qu’en minéraux, comme le fer et provoquer une anémie.
Il peut également être nocif pour le cœur : certains problèmes cardiaques, en particulier les troubles du rythme constituent une contre-indication aux régimes trop restrictifs. Ce risque existe surtout lorsque la restriction dure trop longtemps car il affaiblit le muscle cardiaque selon la Haute Autorité de Santé. Prenez l’avis de votre médecin et de votre cardiologue avant de vous lancer.
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Source : Wikipedia